Le Clos Poullain
Pour parler de ce lieu, quoi de mieux à faire , sinon d'aller interroger les écrits du Comte Arnold de Saint Seine?
Souvenons-nous que la Léproserie a été abandonnée en 1484. A la suite de quel évènement? Est-ce que la fin de la guerre de cent ans a apporté quelque apaisement dans la misère du peuple? On sait que la hargne anglaise a été cassée le 17 juillet 1453 à la bataille de Castillon ; puis définitivement en juillet 1475 à Picquigny où Louis XI rusa en ennivrant les troupes anglaises. A la suite de quoi le Seigneur La Ballue de Villepreux redistribua les terres abandonnées. Il est probable qu'à cette occasion des fermiers aient récupéré l'ancienne Maladrerie... et qu'on ait pris l'habitude de parler de "Grand"Maisons" à cause de l'importance des bâtiments.
A tout Seigneur, tout Honneur !
Tourné vers Saint Nom, hier et aujourd'hui.
Nous de vons les clichés des années 1900-1905 à l'ouvrage "un siècle d'images" auquel participèrent de nombreux "Villepreusiens de Villepreux". 3 vues de la Ferme : l'actuel Accueil, le Logis, la grande galerie". Et jouons à "hier et aujourd'hui"!
Plus tard, un certain "Poullain" a pu acquérir le fief, naturellement enclos entre le Rû de Gallie et divers chemins (configuration rare à l'époque, car c'était le fait d'une grande propriété). De plus, en 1600 ces remarquables corps de ferme étaient couverts de tuiles: là encore, signe de richesse. Remarque du Comte de Saint Seine: le dernier quart du XVIème avait été particulièrement prospère.
L'arrivée au Clos Poullain par le Parc
Derrière le grand logis, là droite, les salons du Cathéor sur plusieurs niveaux
Un accès discret au calme de l'Orangerie (Cathéor)
Le salon des souvenirs : Madame Boquet-Merlin (Marie Tricard), et son second mari Merlin.
La grande Galerie, nid des trouvailles de Monsieur Darras.
Monsieur Darras et les splendeurs de ses récupérations
La cour du Clos Poullain
En 1600, le propriétaire du Clos Poullain est "Noble homme Joseph Chauvin, gentilhomme de la Vènerie du Roy, Capitaine des Toiles et Lieutanant de la Gruerie de la Forêt de Saint Germain. Ce Chauvin était domicilié "à la Bretesche, paroisse de Saint Nom, au Val de Gally". Sous Henri IV, il n'y avait que deux ou trois gentilshommes honorés de ce titre. Pour plus de détails, parfois hauts en couleur, cliquez sur le chapitre consacré aux écrits de Monsieur le Comte de Saint Seine (Documents et Sources).
Quand Thomas Francini (Francine pour certains auteurs) achète aux Pelletier en 1607 les terres situées entre la ferme et le village, il trouve "des étables et granges en masure... deux travées d'étables en ruine...une travée de granges en masure où il n'y a qu'un pignon debout..." Sur ces terres, il fera édifier sa résidence, le premier château de Grand'Maisons: il adopta ce nom pour son domaine, sachant que la ferme s'appelait toujours le Clos Poullain. Francini fit ériger son domaine en fief, se qualifia "Seigneur de Grand'Maisons", acheta la ferme... Et le tout deviendra "Domaine de Grand'Maisons".
Accueil, parking, verdure
Les bâtiments égricoles
L'étonnant garage agricole, construit tel un carroussel en 1950
Un acte de 1638 fournit une description détaillée de la Ferme: nul besoin d'un grand effort pour retrouver, dans ce document vieux de plus de trois 370 ans, l'implantation de la ferme actuelle.Ceci malgré les agrandissements, constructions et reconstructions qu'apportèrent Madame Boquet-Michel, puis Madame de Rayneval. Il convient aussi de tenir compte des investissements d'Eugène Barbé, simple Fermier et nullement propriétaire : alimentation en eau de l'habitation principale à partir de la source Saint Vincent, lavoir, et ... salle de billard .