Les voies de circulation
Les premiers documents parlent de Villepreux comme une étape sur les routes de Bretagne et de Normandie, pour les voyageurs venant de Paris. Or, ce qui frappe celui qui arrive ici, c'est la complexité de la circulation, due au nombre de virages. Virage s'impose quand les constructions doivent être contournées.
On pourrait en conclure que le noeud central et historique de Villepreux fut l'église, laquelle est ceinte d'une voie circulaire allant de la porte des Bordes à la rue des Boulangers ).. On se surprend même à imaginer l'église au centre d'un cercle, muchée un peu comme un donjon.
Pourtant les premiers arrivants dans la région se sont instinctivement installés le long des cours d'eau. Le quartier le plus ancien serait alors le rectangle des Bourgeaulx et des Groues. Et l'église aurait été édifiée en hauteur, protégée derrière le quartier "du bas" appuyé sur le Rû de Gally.
Ensuite, pour relier le quartier "haut" à l'antique route de Paris, il fallut contourner le quartier "bas". Nous verrons plus loin, en étudiant le plan de répartition des auberges, que la circulation n'emprunte pas la rue Pierre Curie (qui était peut être impraticable ... voire inexistante), mais l'actuelle rue de la Poste et peut être même sa voisine la rue des trois pigeons (disparue)
Quant à la direction de Chavenay (village plus ancien que Villepreux), de Saint Nom, mais surtout de Saint Germain (en forêt de Laye), la circulation semble s'être "glissée" contre le rectagle des Bourgeaulx déjà en place.
Cette audacieuse conclusion semble vouloir placer l'origine de Villepreux sur le Rû, donc aux Bourgeaulx. On devra certainement en discuter... !