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Société d'Histoire de Villepreux

Société d'Histoire de Villepreux
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6 septembre 2016

effilochement dramatique d'un patrimoine

Reprenant cette Saga de près de deux siècles, il faut se rendre à l'évidence que l'histoire du domaine et de la famille qui le gérait depuis les lendemains de la Révolution, a connu un tournant dramatique, aprés le décès de la Comtesse Simone de saint Seine en mars 2010... puis celle de son fils Luc en mars 2012. Je me suis plu à dire que le dernier "noble" de la lignée avait vécu et laissé un dernier souvenir... plus qu'un héritage.

Un seul homme pouvait retracer, avec le goût du détail qui le caractérise, un fidèle tableau de la bonne dizaine d'années qu'i vécut comme proche, historien, ami fidèle du comte Luc: il s'agit de monsieur Patrice Darras...Certes, Patrice agréait ce jeu d'avant-garde que le comte lui déléguait à l'accueil de ses visiteurs, alors que Luc se complaisait dans son rôle presque "réservé" de simple fermier, confiant l'histoire à son "historien".. Monsieur Darras avait été invité par le comte à rédiger un mémoire de leur parcours commun. Vous en trouvez l'extenso en cliquant ci-dessous:

Mémoire_villepreux_Darras

Depuis, le domaine a connu des abandons dont les responsables sont d'une atteinte qui m'interdit tout jugement; Patrice Darras a réagi - et beaucoup comme lui - quand il apprit la prochaine vente du mobilier des salons dans lequels les Bertin de Vaux avaient investi du temps du "Journal des débats", et que la comtesse Simone de Saint Seine avait préservé des affres de deux guerres successives: ces respectables objets, issus du passé, allaient être dilapidés aux enchères de Drouot, par ceux et celles qui n'avaient jamais dépensé un centime pour les collecter. Il fut même craint que les bierres de la comtesse et de son mari Rolland, ne fussent extirpées du caveau ménagé par leur  fils Luc au sein du domaine, ce qui aurait été plus juteux pour la vente du domaine entier ... par le même procédé!

Mais je laisse le mot de la fin à Monsieur Darras, qui rejoint dans sa protestation tous les amis et voisins du domaine de Grandmaisons:

 

  • Nombreuses sont les personnalités du monde des arts, venus ou non a Villepreux, à s'émouvoir du naufrage culturel et patrimonial que représente à l'échelon national, la dispersion prochaine a l'hotel Drouot, du précieux mobiler du chateau de Villepreux.
  • Abdication sociale, morale et culturelle des héritiers de Simone de Saint  Seine,  qui mérite d'être soulignée et fustigée! Le "mémoire concernant l'intéret patrimonial des collections du chateau de villepreux" n'aura sans doute été lu que par l'une de ses petites filles, seule à répondre à son auteur.
  • Les historiens, connaisseurs et spécialistes des 18e et 19e siècles  considèrent unanimement, comme Daniel Alcouffe et Marc Fumaroli l'ont dit et mis en exergue, que cet ensemble,cette réunion de peintures, mobilier et d objets d'art, constitue un témoin essentiel pour la compréhension des débuts du Romantisme dont nous commençons à célébrer les bicentenaires.
  • Assisterons nous impuissants au démantèlement du salon Bertin de Vaux, fameux directeur du journal des Débats, comme nous assistâmes naguère a ceux du chateau de la Roche Guyon?

 

 

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17 août 2011

Le grand parc de Versailles

26 novembre 2010

L'exposition

Merci aux employés de la ville pour les transports...
Merci à la mairie de Fontenay pour le prêt de panneaux d'appoint
Merci à tous les bénévoles qui nous ont permis d'être prêts à l'heure
Merci à nos partenaires Carrefour-Market et Bureau Vallée
Enfin... voilà, l'exposition est ouverte. Entrez !

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Nous eûmes la visitesurprise - et appréciée - de la jeune journaliste des Nouvelles de Versailles: elle venait voir si son article avait attiré du monde : eh bien OUI, Mademoiselle !
Elle est ici aux côtés de Denise Lecourt, dont le mari Claude aurait été fier de cette expo de la Société pour laquelle il a tant oeuvré... Hélas, il est parti trop tôt. Merci Denise, pour ton courage

         

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Notre président Yves Pitette, aux côtés de la Trésorière Blanche Legourd : elle a su veiller aux grains, surveillant les dépenses nécessaires à la réalisation de ce week end de fête

         

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Un premier coup d'oeil sur la salle Petrucciani qui nous accueillait

         

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Autre surprise de la journée, celle d'un ministre : Monsieur Christian Blanc, qui présidait le vernissage aux côtés de monsieur Michel Colin, conseiller général

         

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Il boit au succès de notre expo, en compagnie de jacques Delaune, le maquettiste de l'évènement!

         

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3 septembre 2010

La Fête du Trentenaire ... c'est parti !

Nous y travaillions depuis presque un an : cette fois, notre Président vient de lancer l'information dans le bulletin 31, la veille du Forum des Associations :

LA S.V.H   fêtera ses 30 années d'existence sous ce vocable (elle eut des ancêtres): cela se passera le week-end des 6 et 7 novembre 2010, salle PETRUCCIANI.
.
Nous vous y attendons nombreux.


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3 janvier 2010

Nouvelles d'hier n°24

     mars_2008_numero_24     mars_2008_numero_24_001     mars_2008_numero_24_002     mars_2008_numero_24_003

     mars_2008_numero_24_004     mars_2008_numero_24_005     mars_2008_numero_24_006     mars_2008_numero_24_007

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1 janvier 2010

Les "Documents de Bucherre (1907)

Suite à la monographie écrite par l'instituteur Marcel en 1899, Jules Etienne Bucherre, également instituteur et Secrétaire de mairie rassembla en 1907 tous les documents qu'il trouva dans les Archives de Plaisir en une importante compilation qui reconstitue l'édification de l'actuelle commune de Plaisir à partie des 8 hameaux (en réalité 14 hameaux et lieux dits) dispersés sur une étendue de 6 kilomètres sur 4... 2000 hectares ! Ce travail gigantesque a été récemment numérisé. Vous y accèderez en cliquant sur le lien ci-dessous. Mais - inconvénient du volume - les plans et gravures produits par l'auteur n'ont pu y être inclus. Nous les trouverez donc ci-après.

               Texte de Jules Bucherre : mono_de_Bucherre             

               Plan cadastral dit napoléonnien :

               plaisir_couverture

               Plan A - Lavoir des Grands Prés

               A_Lavoir_des_Grands_Pr_s

               Plan B - Lavoir de l'Avignou

               B_Lavoir_de_l_Avignou

               Plan C - Conduite de l'écluse au Prieuré

                              C_De_l_Ecluse_au_Prieur_

               Plan D - Lavoir du Pont de Plaisir

                              D_Lavoir_du_Pont_de_Plaisir

               Plan E - Lavoir des Maisons du Bois

               E_Lavoir_des_Maisons_des_bois

               Plan F - Lavoir du Peti Trou (Gestines)

               F_Lavoir_du_Petit_Trou__Gastines_

               Plan G - Lavoir des Gâtines

               G_Lavoir_des_Gastines

               Plan H - Mare de la Boissière

               H_Mare_de_la_Boissi_re

               Plan J - Puits des Petits Prés

               J_Puits_des_Patits_Pr_s

               Plan K - Abreuvoir des Petits Prés

                              K_Abreuvoir_des_Patits_Pr_s

9 septembre 2009

Bulletin N° 28 (forum 2009)

     28_01     28_02     28_03     28_04

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7 septembre 2009

juin 2010 - Le château du Barry à Marly

Le château de Louveciennes

Les conditions et paramètres de cette visite ...

               ch_teau_du_Barry___Louveciennes

Construit en 1700 , ce bâtiment est accordé par Louis XIV à Arnold de Ville, gouverneur de la "Machine de Marly". Restauté par l'architecte Gabriel et les ébénistes Guibert et Rousseau en 1769 pour la comtesse du Barry, favorite de Louis XV, il reste en sa possession jusqu'en 1793. L'époque du Barry marque un moment important de l'histoire de l'art avec les tableaux de Greuze à Vernet, les sculptures, la vaisselle et les meubles. Le parc est également transformé par la comtesse et les artistes qu'elle sololicite, comme Bouchardon, Vassé et Allegrain.

De 1818 à 1846, le banquier Pierre Laffite restaure le château. Le financier anglais Bowes et son épouse Melle Delorme, actrice et pêintre, y donnent de grandes réceptions sous le Second Empire.

Quelques clichés "Notes d'histoire et d'art " - Ernest de Ganay

     barry_louceviennes_01

7 septembre 2009

mai 2010 - La ferme d'Ithe

La ferme cistercienne d'Ithe - Pontchartrain

Les conditions et paramètres de cette sortie...

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Il s'agit d'une ancienne grange cistercienne (bénédictine) qui accueillait des religieux cultivant les terres et ofrant le gîte et couvert aux voyageurs. Abandonnée depuis les années soixante, elle est aujourd'hui en cours de restauration, cat elle s'élève sur l'emplacement de la plus grande cité gallo-romaine recensée en Ile" de France :Duodurum.

L'ordre cistercien est une restauration de l'ordre bénédiction (de mouvance grégorienne), fondée à Citeaux par Robert de Miolesme en 1098. Il promeut l'ascétisme, la rigueur liturgique et l'attachement au travail comme valeur cardinale. Le courant cistercien sera celui des bénédictins de France, et contribuera pour une large part au travail de défrichement et de mise en valeur des terres dont bénéficie aujourd'hui l'Europe.

La mise en exergue de la ville antique remonte aux années soixante dix, à l'a&ide de photographies aériennes prises par un particulier dessinant de vastes zones de démarcation de bâtiment. Se situant sur le tracé-même de la déviation, elle a fait l'objet de fouilles poussées avant d'être en partie recouverte par la nationale 12. On peut voir les restes de la ferme d'Ithe - riche en histoire - sur le côté gauche de la route de Bazoches.

Fort endommagée, sa restauration n'en est pas moins prometteuse de la mise en valeur de ce patrimoine francilien d'exception.

Souvenirs d'une inoubliable découverte :

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De retour de la visite, un samedi inondé de soleil...

Il fallait bien qu'on aille un jour vérifier par nous-mêmes les suppositions de l'Histoire ! Des auteurs incertains avaient en effet laissé se répandre le bruit selon lequel Villepreux aurait été jadis le lieu de villégiature d'un romain nommé Antonin.

De son itinéraire - comme Marco Polo - Antonin avait laissé des notes sur ses pérégrinations : il situe précisément une de ses haltes « à quinze mille pas » de Lutèce, et il la nomme Diodurum (cité des dieux). Seule la distance aurait pu valider cette information : certes de nombreux chemins et routes romaines traversaient  dans les proches environs  Villepreux la forêt « ioline » et la « Cruye » (chemins aux boeufs, chemins aux cochons, routes saunières, …

Mais il est plus sérieux de localiser Diodurum à Jouars, lieu historique de passage des routes vers la Bretagne (Chartres) , vers la Normandie (Dreux) : un carrefour propice au repos des  convoyeurs. Le nom de « Pontchartrain » viendrait ultérieurement valider cette thèse.

La Mauldre, qui serpente aujourd'hui péniblement sur les lieux, marquait en quelque sorte la frontière entre les Parisiis (futurs Parisiens) et les Carnutes (Chartrains), deux peuplades concurentes dont les rivalités ont ensanglanté et piétiné pendant plusieurs siècles les territoires de Chartres à Maule.


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Cette cité fut enfin découverte (on la supposait à cet endroit) en 1993, quand le tracé de la dérivation vers Dreux la mit à jour : rues empierrées et trottoirs, maisons et greniers, entrepôts et magasins, temples et théâtres... sur quarante hectares (le quartier de la Hébergerie à Villepreux couvre moins de vingt hectares). La découverte interrompit les travaux de la A12 ; il fallut se hâter d'ausculter, décaper, creuser, extraire, classer, dater, analyser, extrapoler ... puis un jour reboucher, et laisser les caprices des hommes reprendre leur cours. Mais maintenant, on sait: sous les vestiges romains, il y avait ceux des Gaulois... et peut-être ceux des Celtes.

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Et il nous reste cette ferme cistercienne : avant de revenir aux moines, elle avait déjà  un passé. Grenier éloigné de l'abbaye-mère des Vaux de Cernay (proche de Rambouillet), elle contribua aux défrichements locaux, à l'enrichissement des sols et à la survie des convers (moines manuels) et ouvriers agricoles du cru.

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Ses importants bâtiments  n'ont pas échappé aux ravages des ventes révolutionnaires, aux pillages des chercheurs de pierre à construire, à la sottise des gens de cinéma amateurs d'effondrements,  d'incendies et de mitrailles...


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L'équipe dirigée par Olivier Blin, conservateur du lieu, nous a offert de retrouver et de comprendre l'évolution des bâtiments, le feuilleté des niveaux de sol successifs, le déplacement de l'implantation des âtres, des pavages, des points d'eau. Nous avons vu les granges – même si certaines, éventrées, ne retrouveront jamais leur état initial – les lieux de prière (église, puis modeste chapelle), l'étang qui servait de réserve à poissons...

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Je ne peux ni ne veux en dire davantage : pour vous enrichir de ce qui nous a passionné, il faut vous rendre à votre tour sur les lieux, si possible un week-end de beau temps : des bénévoles sont là dès que l'état du ciel le permet, et travaillent à amanager ce site qu'ils avaient dû dégager dès 1993 des végétations qui l'avaient envahi et qui le menacent constamment.

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En juillet et août, des étudiants du monde entier se joignent aux permanents, et contribuent à une restauration de ce témoin de notre histoire : cette année, ces jeunes gens et jeunes filles permettent à la chapelle de récupérer une couverture décente

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Une équipe s'est échappée le samedi 25 juillet; ils sont venus découvrir notre Villepreux historique. Un vrai moment de plaisir et de bonne humeur.

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7 septembre 2009

avril 2010 - La Roche-Guyon

Le château de la Roche-Guyon

Les consitions et paramètres ...

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Les moeurs du temps étaient rugueuses. Vers 1109, Guy, seigneur de La Roche, fut victime d'un fatal guet-apens. Allors qu'il franchissait le seuil de :l'église, son beau-père, un seigneur normand nommé Guillaume, "tira son épée, et flanqué de ses abominables compagnons, il s'abandonna à la frénésir de sa propre iniquité" , ainsi que le rapportent les Grandes Chroniques de France.

Le roi Louis VI ne pouvait laisser ce crime impuni, de surcroît perpétré par un Normand dans cette partie du Vexin où l'autorité de la Couronne était encore fragile. Ses chaveliers, venus l'assiéger, promirent la vie sauve à l'agresseur, àcondition qu'il se rende. A peine s'était-il livré qu'ils l'executèrent, précipitant dans la Seine son corps, et celui de ses compagnons.

Quelques clichés "notes d'histoire et d'art" - Ernest de Ganay

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