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Société d'Histoire de Villepreux
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13 janvier 2009

Origine des Bordes

Quand Imbert, l'évêque de Paris cède en 1030 à ses chanoines la paroisse de "Villa pirosa" (+ Saint Nom + Rennemoulin+ le bois d'Arcy), nulle mention des Bordes comme site particulier - pas plus en 1094, quand son successeur Geoffroy transfert cette paroisse au moines de Marmoutiers. Si le lieu existait, il faisait purement et simplement partie du bourg.

A cette époque, la seigneurie de Villepreux appartenait à Guy 1er de Montlhéry (vous vous souvenez?) - et la fille Alix de ce Guy, épouse Hugues 1er du Puiset en 1065 : elle lui apporte Villepreux en dot de mariage. 

Quand Hugues 1er - qui ne mit certainement jamais les pieds à Villepreux - laissa aux moines de Marmoutiers "ce qu'il possédait à Villepreux", il s'agit donc du cadeau de sa femme (toutefois, par la Seigneurie).

Les enfants de Hugues 1er étaient partis en Palestine, ou dans des monastères :  le seul garçon "disponible" pour une descendance était  Guy du Puiset. Il épousa Liesse (Laeticia) d'Etampes , fille du seigneur de Méréville... laquelle apporte Méréville en dot à son époux. A la mort de son père Hugues, Guy 1er reste à Méréville, se désintéressant du lointain Villepreux qui est  alors "refilé" au dernier frère de la famille, Galéran du Puiset. En contrepartie, Galéran doit rendre hommage à son frère Guy. C'est ainsi que Villepreux dépendra de Méréville jusqu'au XVIIème.

On ne parle toujours pas des Bordes. Pourtant, le descendant de Hugues 1er confirme le don de son père à l'Abbaye de Marmoutiers, en particulier à sa mort en 1094. A cette date, on apprend que les Moines saisissent l'occasion de fonder leur permier Prieuré "au faubourd des Bordes": ce nom ne paraît donc pas nouveau.

Par ailleurs, il semblerait qu'un des fils de Hugues - donc frère de Galéran - fût moine bénédiction de Marmoutiers; et peut être même au Prieuré des Bordes ... et les biens offerts restente dans la  famille!

Que penser de toute cela? Selon les régions, le vocable "borde"  désigne une métayerie, une cabane... quelque chose d'insignifiant ou de relégué au second plan. Si l'on se remémore l'époque où la vie était centrée sur le Rû, où les extensions étaient plutôt "horizontales" (vers Chavenay ou Rennemoulin) : la seule exception était cette route de Bretagne qui montait "là-haut"... vers la limite de la ville... vers les cabanes... vers la forêt qui s'étendait derrière... Eh bien, les Bordes, c'était ça!

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